Changement de décors !

Jour 7 : Jeudi 19 Avril

Voilà déjà une semaine que nous sommes partis et plusieurs jours que nous n’avons pas écrit…la faute à qui ? Retour rapide sur ces derniers jours.

Lundi, nous avons rejoint Agde (attention, pas le Cap car pas cap !). Route ou canal, telle est la question. Et oui, nous nous sommes volontairement à nouveau aventurés sur les berges du canal…à croire que nous aimons rouler dans la boue. Nous avons donc bien vite repris la route, la vraie, jusqu’à l’Oppidum d’Ensérune (vue en hauteur sur un marais asséché).

En redescendant, nous tombons sur un passage barré. Cela veut-il dire que nous devrons remonter tout ce que nous venons de descendre à toute allure ?...Mais non ! Quel privilège ! Un travailleur nous accorde l’ouverture de la barrière des travaux nous menant...à un terrain de boue longeant le canal, évidemment ! Quand allons-nous sortir de cette galère ? Passage par Béziers où le plein de crème solaire s’impose. C’est que l’été est bel et bien arrivé ! Après une belle pause dans la ville avec sa belle cathédrale, nous fonçons sur les pistes du canal…en bitume, cette fois-ci…quel plaisir ! Mais comme toujours, le canal finit par nous mettre de la boue dans les roues. Nous avançons difficilement jusqu’à Agde où nous sommes accueillis chez Ernest, avec 2 autres couchsurfeuses. La pâte coule à flot sur la crêpière et les estomacs se remplissent gaiement !

Mardi, il faut déjà repartir direction Montpellier, où nous attend Anne-Lise, une amie d’Anthony. Nous quittons Agde pour Sète. Sur la route, nous croisons un anglais à vélo avec des sacoches. C’est un confrère qui part lui aussi pour Istanbul. Nous faisons quelques kilomètres ensemble puis il nous quitte, tenté par un plouf dans la mer.

En longeant la côte, nous rejoignons Sète puis ses hauteurs…et qu’est-ce que c’est haut ! Nous nous essayons au vélo à pied. Nous poussons difficilement nos montures bien chargées sur les pentes endiablées, en espérant très fort que la vue vaudra le coup.

Sur le sommet, mitraillage de photos forcé pour rentabiliser la montée.

Et la descente ? Rapide pour Anthony qui attend désespérément Coralie, terrorisée et clouée au sol. Campera-t-elle en haut ? Sortie difficile de la ville par des routes bien fréquentées pour finalement se retrouver sur une jolie piste caillouteuse, royaume des goélands, qui traverse les étangs en longeant le canal de Rhône à Sète.

La fin de journée semble interminable…mais nous finissons par atteindre notre destination. Nous nous requinquons, en compagnie d’Anne-Lise, de kebabs montpelliérains (150 km en 2 jours, ça creuse !).

Mercredi, journée plus tranquille qui commence par une agréable visite guidée de la ville de Montpellier.

Puis départ en milieu d’après-midi après quelques petites réparations et customisation des vélos : Anthony a pu resserrer sa béquille et Coralie s’est offert un magnifique rétroviseur. Seulement 37 km au compteur, en suivant la côte. Plus de boue mais de l’eau : nous traversons les yeux fermés les pistes inondées avec nos vélos sous-marins. Les pieds sont bien mouillés, les vélos bien nettoyés mais heureusement les sacoches sont bien imperméabilisées.

Nous retrouvons les parents d’Anthony dans un camping à Le Grau du Roi. Dîner sympathique en famille à Aigues-Mortes.

Aujourd’hui, journée la plus dure. Les vélos sont en congés (il faut bien qu’ils se reposent eux aussi…ils seraient capables de faire grève sinon !). Baignade glaciale revigorante sur une plage presque inoccupée. Nous retrouvons les touristes en ville pour la pause-déjeuner. Aujourd’hui, vous l’avez compris, c’est la journée repos, nous avons même pris une nuit supplémentaire au camping pour ne pas bouger…quoi que, la bataille n’est pas gagnée, une armée de moustiques est prête à nous déguster !

#france #méditéranée