Le bivouac vu par une fille
- EnRouesLibres
- 20 avr. 2018
- 3 min de lecture
Jour 8 : Vendredi 20 Avril

Vendredi soir, nous avons une nouvelle fois goûté aux joies du camping sauvage !
Et oui, quel plaisir quand après une belle journée de déjà 65 kms, nous cherchons un endroit pour camper. Nous arrivons à Arles, grande ville...autant dire que trouver un endroit sauvage s'avère coton. Oh ! Un camping... 20€ pour un carré d'herbe, non merci ! Alors quand les campings sont trop chers et les gens trop méchants...Antho, s'étant fait renvoyer sur les roses en abordant tout juste un habitant pour son bout de terrain inoccupé pour la nuit... Il ne reste qu'une solution : faire quelques kilomètres de plus pour trouver un coin idyllique. Tiens, déjà 73 kms au compteur mais voilà le paradis pour dormir : un champ de hautes herbes et qui sait, grouillant de bestioles bien-aimées ? Au moins, nous serons bien planqués là-dedans ! Nous applatissons ces herbes folles, Coralie ayant revêtue un long legging pour l'occasion, pas folle, les tiques ne sont pas ses amis ! Et allons-y, le rituel commence : tapis de sol à déplier, toile de tente extérieure à préparer, sardines à planter et chambre à installer. Attention à ne pas oublier une étape ! Et ? Ranger toutes les sacoches à l'intérieur ? Oh non, c'est de l'histoire ancienne, ça ! Nous laissons tout sur les vélos et ne sortons que le nécessaire. Quel fou nous volerait 3 t-shirts et des vélos lourds comme des ânes morts ?
Ouf ! Voilà, la détente peut commencer ! Oh là, minute papillon ! La nuit tombe vite alors nous devons enchaîner et se faire à manger. Enfin, nous pouvons dire que la cuisine est spacieuse tout de même. Dans la petite marmite, sur le réchaud, bout une petite purée de potiron aux vermicelles. Attention, pas de geste brusque, au risque de dormir le ventre vide ! Le matériel est bancal, des gestes minutieux s'imposent. En quelques minutes, c'est chaud ! Nous partageons ce repas du chef dans la marmite, toujours à l'air frais et debouts, bien pour la forme ! Vaisselle expresse sous un filet d'eau froide. Pas de gaspillage, il faut garder de l'eau pour demain !
Bon, une petite douche maintenant ! Ah ah ! Nous verrons demain, il fait trop froid et presque nuit ! Et puis, quand nous disons que nous allons aux toilettes, nous savons que les toilettes, c'est bien du luxe !
La nuit tombe, ouf, nous voilà juste à temps sous la tente !

Là-dessous, que les variations de températures sont bien étudiées : plutôt chaud pour s'endormir, du froid dans la nuit et des rayons de soleil qui tapent sur notre tente pour nous réveiller.
Bon, nous nous levons, nous replions. Et le tout, bien agenouillés car toucher la toile de la chambre c'est le risque d'y faire couler l'eau de l'extérieur et doubler le temps de séchage. Un vrai numéro d'acrobatie !
Nous nous accordons quand même le luxe de se débarbouiller : gant à la main, savon, et un peu d'eau. Hop, hop, hop, voilà, c'est déjà fini !
Une fois tout dans les sacoches et les sacoches sur nos mules, les toiles peuvent sécher et nous, petit-déjeuner ! Youpi ! Bien sûr, pas de chocolat chaud ou petit café sur le canapé, mais quelques parts de brioches avalées sportivement ! Nous finissons de ranger et nous pouvons nous...brosser les dents ?! Ne me dis pas que la trousse de toilette est enfouie dans une des sacoches sous la tente déjà bien attelée ?!
La journée peut enfin commencer !

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