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Tout-long

EnRouesLibres
25 avr. 2018
2 min de lecture

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Jour 12 : mercredi 25 avril

Hier, mardi, nous avons quitté la cité phocéenne en empruntant le fameux col de la Gineste. On nous avait prévenus que nous allions souffrir. D'abord, nous suivons le chemin indiqué par notre GPS. Nous commençons à emprunter un chemin de terre et là, la piste grimpe dans les cailloux.

Nos vélos deviennent capricieux et n'en font qu'à leur tête. Si nous voulons aller à droite, ils bifurquent à gauche. Ils dérapent et ne suivent pas leurs cavaliers. Mais qui les a donc dressés ?! Ils refuseraient donc de suivre ce chemin de plus en plus pentu ? Nous les comprenons, ce chemin existe bien mais se destine plutôt aux randonneurs chevronnés qu'aux cyclistes bien chargés.

Le demi-tour s'impose pour rejoindre la vraie route du col. Coralie est rassurée...Sur cette fameuse route, gît un cycliste presque sauvé. Les sapeurs pompiers sont là pour l'aider.

Nous prenons de la hauteur à chaque coup de pédale. Lentement mais sûrement, nous atteignons les sommets.

Mais ensuite il faut freiner. La route descend très rapidement jusqu'à Cassis. Tant d'effort pour finir par tout redescendre, quelle rentabilité !

Pause déjeuner et petite promenade dans la ville puis il est temps d'avancer. Le plus dur reste à venir, contrairement à ce que pensait Coralie.

Ça commence fort, la montée est très raide. Chaque coup de pédale nous fait reculer. Les haltes sont nombreuses. Et Coralie râle pour mieux avancer. Il faut dire que plus elle monte, plus Anthony s'éloigne. Mais elle le rattrapera donc jamais ! Elle craque et finit à pied, sans abandonner son lourd fardeau. Ouf ! Nous voilà en haut !...à l'entrée de la...route des Crêtes ?! Dernière route du parc national des Calanques longue de 15 km qui monte (trop) et qui descend (trop peu). Coralie craque avant de se relancer. Nous nous accordons quelques pauses pour admirer le panorama.

Heureusement, le GPS a tout prévu : il finit par nous guider vers une route bien fermée qui nous fait descendre avec fracas sur les bas de La Ciotat.

Aujourd'hui, mercredi, destination Toulon. Des montées, des descentes qui ne nous font plus peur. Petite pause déjeuner à Sanary-sur-mer.

Les mollets sont bien renforcés. Nous arrivons de bonne heure dans le port, un peu déçus par le paysage, immeubles à perte de vue. Anthony a enfin dégôté un pin's du drapeau français pour débuter la collection des drapeaux des pays traversés...en espérant tous les trouver !