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La piste du littoral

  • Photo du rédacteur: EnRouesLibres
    EnRouesLibres
  • 27 avr. 2018
  • 2 min de lecture

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Jour 15 : Vendredi 27 Avril


Nous quittons jeudi matin Thomas après un copieux petit-déjeuner (Coco a eu son choco !).


Nous empruntons la piste cyclable du littoral, conseillé par Thomas. Nous sommes agréablement surpris : ni crevasses ni cailloux ni boue et même des panneaux d'orientation !...aurions-nous trouver un département qui prend soin de ses cyclistes ? Merci Le Var ! Nous profitons de belles vues sur la mer en passant par Hyères-les-palmiers (et il y en a beaucoup). Nous nous cyclo-promenons dans la vieille ville, très sympathique, et nous montons (une sortie sans côte, ça nous aurait manqué) jusqu'aux vestiges du château, d'où nous avons une belle vue sur la ville. Les vélos n'ont pas voulu monter tout en haut, nous finissons sans eux. Quels fainéants !




Pendant qu'Antho se charge de ravitailler la troupe au supermarché, Coralie attend patiemment dehors. Mais comme souvent quand on attend, un homme essaie de rentrer en communication avec elle : "Do you speak english ?" On me parle ? Et oui, sans son interprète, c'est bien elle qui va faire la causette et en anglais ! C'est parti : elle invoque ses bien vieux cours d'anglais pour se débrouiller là maintenant ! Bon, l'échange se fait. Il faudra renouveler l'expérience !


Nous posons notre tente pour la nuit à Cavalaire dans un camping bon marché.




Vendredi, nous poursuivons la piste du littoral, en s'accordant un petit détour par Saint-Tropez. Nous épuisons toutes nos économies pour nous offrir non un yatch mais 2 parts de tarte tropézienne qui, elles, finiront engloutis dans le ventre !



Finalement, elles sont à l'image de la ville : riche et prometteuse de l'extérieur mais fade à l'intérieur. Nous ne manquons pas de passer devant la fameuse gendarmerie et nous repartons direction Saint-Raphaël, d'où paraît-il la Corse se serait détachée avant de trouver son emplacement actuel.


Antho essaie de négocier une place de camping mais les places restent chers, nous passons notre chemin. Nous arrivons à Agay, prêts pour le bivouac. Mais si un coin isolé ne vaut pas d'argent, cela coûte le prix d'une bonne montée dans les montagnes. L'heure avancée et nos mollets auront le dernier mot : nous dégotons un camping à touristes, à un prix pas des plus excessifs. L'heure du repas arrive. Grande cuisine ce soir : brocolis, mozzarella, steak haché et en dessert, semoule et raisins au lait.


Un peu d'équilibre ça fait du bien !



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