Petit problème, grande solution ?
- EnRouesLibres
- 4 mai 2018
- 2 min de lecture
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Nice, le 30 avril 2018, 18eme jour.
Nous voilà embarqués sur un ferry, direction la Corse. Hein pardon ?! La Corse ?

Et bien oui, nous l'avons décidé sur un coup de tête ce matin. Il faut dire que les événements de ces derniers jours nous ont fait changer les choses.
En effet samedi 28, en allant aux courses, Antho s'est fait voler son porte-feuille contenant sa carte bancaire.... Pour deux bananes, c'est pas de chance....
La journée avait pourtant très bien commencé :
Nous longeons les côtes rouge sang bien vallonnées offrant des paysages époustouflants.

Beaucoup de cyclistes montent et descendent les pentes, comme nous. Sur ce terrain, les gros mollets doublent les plus faibles mais avec beaucoup de fair-play. Des bravos et des encouragements pour Coralie sans cesse dépassée (attention, à force de compliments, elle va avoir la tête plus grosse que les mollets !) et des "elle arrive bientôt" pour Anthony patiemment arrêté.
Au moment du ravitaillement, tout bascule : disparition d'un porte-feuille. Contrariés, même si nous essayons de relativiser tant bien que mal, nous courons -ou plutôt pédalons- toutes les gendarmeries et polices du coin. Une sur autoroute..demi-tour, l'autre n'est que municipale...continuons, une autre encore ne peut pas recueillir notre plainte...passons. Ouf ! Enfin, à Antibes, voilà que des gendarmes veulent bien nous écouter et nous fournissent notre dépôt de plainte. Nous filons alors avec le sésame jusqu'à Nice, où nous sommes reçus chez André et Jocelyne, oncle et tante éloignés de Coralie.
Nous avons donc roulé le long de la côte d'Azur, de St-Raphaël à Nice en passant par Cannes et Antibes.

Nous nous requinquons autour d'un bon repas. Nous commençons par goûter à la socca, crêpe à la farine de pois chiche, spécialité niçoise. Jocelyne nous fait saliver en nous parlant d'autres spécialités : aïoli, salade, pissaladière mais surtout tourte aux blettes sucrée. Notre âme de gourmands est bien décidée à y goûter !
Le lendemain, dimanche, repos pour les cyclistes : ambiance conviviale entre visite de la ville et repas partagé en famille.
Ce matin, la banque nous apprend que notre nouvelle carte ne sera pas disponible avant samedi. Nous ne pouvons donc pas encore passer l'Italie. Voilà comment, sur un coup de tête, nous embarquons depuis Nice vers Bastia. Le retour est prévu dimanche prochain depuis l'île Rousse.
La mauvaise nouvelle, c'est que la météo prévoit du mauvais temps pour toute la semaine, que ce soit à Nice, en Italie ou en Corse. Croisons les doigts !
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