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Le coeur des montagnes

  • Photo du rédacteur: EnRouesLibres
    EnRouesLibres
  • 1 juin 2018
  • 3 min de lecture

StartFragment Jour 50 : Vendredi 1er Juin

Mercredi, la journée commence sous le signe d'un agréable petit-déjeuner. Finalement, un café chaud autour d'une table ne vaut-il pas mieux qu'une piscine ? Nous partons donc de bonne humeur vers la découverte de nouveaux paysages croates.

L'Istrie, c'est fini. La suite nous mène d'abord dans la grande ville de Rijeka, dont le centre historique ne se révèle pas si grand. Nous en parcourons vite les rues. Alors, nous ne nous y attardons peu contrairement à ce que nous aurions pensé. Nous prenons malgré tout le temps d'y déguster de succulents feuilletés, portant le nom de "burek" avant de rependre notre route.


Bon souffle et hydratation deviennent nos maîtres mots. Qu'est-ce que ça grimpe et qu'est-ce qu'il fait chaud ! Alors que la plupart des voitures filent sur l'autoroute en contrebas, nous, nous traversons tranquillement les quelques villages perchés dans les montagnes. Le soir pointant son nez, vient l'heure du bivouac. Nous guettons plus que jamais les habitants pour nous réapprovisionner en eau, notre précieuse ressource. Là, une dame jardine : "Voda ?" (eau) En guise de réponse, elle nous fait entrer dans sa maison où nous nous attablons un instant pour une petite conversation à base d'anglais, d'italien, de gestes et de dessins ! Tel le jeu du Pictionnary, nous jouons à deviner les mots des uns et des autres. Rien de mieux pour améliorer notre croate ! Désormais, nous saluerons les gens d'un "Dobar dan". C'est noté ! Coralie suit le mari à son jardin où elle se voit frotter entre ses mains maintes plantes aromatiques pour en apprécier toutes les senteurs. Elle fait connaissance avec la petite Cornelia, leur tortue, cachée sous une pierre. Finalement, nous gagnons bien plus que de l'eau : un beau moment de partage et...des cerises ! Mais le bivouac nous appelle. Nous reprenons la route en quête d'un lieu idéal. Peut-être aurions-nous dû oser demander hospitalité à ces villageois ?...Ça monte toujours, le temps passe... Ouf, Antho repère non loin de là un jardin à l'écart d'une maison ! Quelques mots croates aux propriétaires nous donnent le droit de nous y installer. Que découvrons-nous alors ? Une douche extérieure que nous pouvons utiliser ! Comment oser nommer cela du camping sauvage ?



Jeudi, nous quittons notre luxueux bivouac. Nous avons bien fait d'en profiter. Les montagnes nous réservent une dure journée.




Le dénivelé d'environ 900 mètres en tout et ses pentes raides à 11 ou 12% nous font bien suer ! Ici peu de villages. Il faut anticiper pour ne jamais être à cours d'eau. Les habitants des hameaux nous sont donc précieux. À l'heure du goûter, nous profitons même de deux parts chacun de gâteau au chocolat qui redonnent de l'énergie à chacune de nos jambes.




La journée se termine à Prokike. Le bon nombre de serpents morts croisés sur la route réfreine notre verve de campeurs clandestins. Les jardins entretenus nous font de l'oeil. Alors quand l'un d'eux nous semble adapté, nous allons à petits pas demander autorisation au propriétaire d'y planter notre "sator" (tente). Pourquoi tant de timidité ? Tout paraît normal pour cette famille qui nous fait une place derrière leur maison, parmi leurs poules.




On nous propose même un café accompagné de sa liqueur, que Coralie doit boire en fermant les yeux. Quand vient l'idée à Anthony de leur acheter quelques bons oeufs pour nous revigorer, voilà que nous avons droit à un repas complet à la place, servi en terrasse. Mieux qu'au restaurant : petite soupe et œufs sur le plat avec pain maison !




Nous finissons la soirée à leur table, autour d'un bien trop grand nombre de verres de Sljiva, leur fameux digestif. Les "Jivili" (santé) vont bon train à en faire tourner la tête de Coralie ! Hips, heureusement la tente est à deux pas !...




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