Passage en sLOVEnie
- EnRouesLibres
- 26 mai 2018
- 2 min de lecture
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Jour 44 : Samedi 26 Mai
Après notre visite de Venise et des jours passés sur le Pô, le Pô et encore le Pô, mardi, c'est repos !...non moins riche en découvertes, bonne et mauvaise. La mauvaise : une belle arnaque dont nous avons fait les frais en achetant des timbres FriendPost, une entreprise privée qui fonctionne via des boîtes aux lettres spécifiques, difficiles à trouver hors villes touristiques, bien sûr ! La bonne : nous avons enfin trouvé un bon pain en Italie chez un marchand des plus typiques...Lidl !
Deux jours passés aux alentours de Venise et nous avons déjà envie de continuer notre voyage : les prochains pays ne sont plus très loin...non que le pays des spaghettis nous déplaise mais l'aventure nous appelle ! Nous avons évité de justesse un très bel orage mardi et mercredi matin, la pluie n'est presque plus de la partie ! Nous reprenons la route en pédalant éperdument à travers la campagne : direction Trieste, la dernière ville italienne avant la Slovénie. La route est longue, sans grand intérêt. Nous bivouaquons dans un petit bois "près d'chez Nico", autrement dit à l'italienne "Precenicco" où un chasseur nous demande de ne faire aucun bruit. Que chasse-t-il ? Peu nous importe tant que les campeurs clandestins ne sont pas sa cible. Nous arrivons finalement à destination chez Gianfranco, un hôte couchsurfer, après deux bonnes journées de pédalage. Il nous réconforte autour d'une gigantesque bouteille de bière qui agrémente notre conversation.


Vendredi, nous quittons difficilement Trieste en manquant de justesse de prendre la voie rapide. Même si notre vélo nous fait voyager loin, évitons de le mélanger à ces véhicules à 4 roues bien trop rapides pour lui ! Nous sommes plus tranquilles sur la piste de Parenzana, ancienne voie de chemin de fer allant de Trieste à Porec, en Croatie, réhabilitée en piste cyclable.

Nous entrons ainsi paisiblement en Slovénie. Première ville : Köper. Nous n'oublions pas de goûter aux produits locaux, avec un bon petit gâteau.

La piste est agréable, longeant la côte, et bien indiquée. Nous nous croyons en paix jusqu'à ce que des mobylettes pétaradantes nous doublent. Que font-elles sur NOTRE chemin ?

Il faut dire qu'il fait rêver...nous trouvons même des toilettes et un banc connecté avec ports USB et connexion Wifi !

La piste nous fait ensuite grimper dans les montagnes, sur des chemins caillouteux, côtoyant plantations d'oliviers et vignes. Nous redescendons visiter Piran, ville du célèbre violoniste Tartini, comme nous l'avait soufflé quelques jours plus tôt Gianfranco.

Pour dormir, nous repérons un camping à Lucija, où nous nous installons "en terrasse" après avoir usé de nos dernières forces pour y monter nos vélos.

Samedi matin, une petite baignade dans la mer Adriatique nous permet de nous réveiller. Coralie, des plus courageuses, réalise l'exploit de se baigner dans les profondeurs de cette eau où elle n'a pas pied ! Après quelques kilomètres, nous quittons bien trop tôt ce pays pour nous retrouver en Croatie, après contrôle de nos passeports.

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