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Les problèmes s’enchaînent

  • Photo du rédacteur: EnRouesLibres
    EnRouesLibres
  • 18 juil. 2018
  • 4 min de lecture

StartFragment Jours 97 : Mercredi 18 juillet


Lundi matin, nous voilà repartis : nous ne voulons pas encore une fois manquer le rendez-vous pris avec les français en camping-car ce soir ! Direction Nessebar ! Nous quittons Krasimira, pleins de reconnaissance. Nous laissons derrière nous le ghetto de Burgas que les gypsies animent la nuit tombée, traversons la ville, puis suivons la piste cyclable au bord de la mer, finalement pas aussi noire que le sable ! Ici, nous découvrons l'étrange tradition de se recouvrir le corps de boue. Nous roulons bien jusqu'à ce que nous déboulions sur une 2x2 voies, moins calme. Nous nous arrêtons à Pomorie pour le déjeuner que nous terminons par des glaces qui, ici, se vendent au poids ! Nous poursuivons la route devenant subitement interdite aux cyclistes après quelques kilomètres. Nous trouvons un chemin alternatif, pas facile à suivre puisqu'il nous mène droit vers un camping privé !



En fin d'après-midi, mission accomplie : nous retrouvons nos amis français sur un free camp, qu'ils avaient repéré juste avant Nessebar. L'endroit est superbe : une petite falaise surplombant la plage de quelques mètres. Nous piquons une tête dans l'eau pour nous rafraîchir. Cette plage où l'eau ne dépasse pas nos mollets est idéale pour la petite Suzanne...et pour Coralie aussi ! Puis vient l'heure de l'apéro et d'un barbecue (notre premier de l'année !). Nous nous régalons de sardines grillées et terminons la soirée par un jeu de société autour d'une petite infusion.




Mardi matin, nos chemins se séparent. Pour nous, la route le long de la côte. Pour eux, l'aquaparc d'à côté, ils n'ont pas pu résister ! À une prochaine !


Nous nous arrêtons dans la vielle ville de Nessebar où nous trouvons, bien que difficilement, un pin's pour notre collection. En déambulant dans les charmantes ruelles, nous apprécions les anciennes églises, les thermes en ruine, les maisons en bois et en pierre. Au détour d'une rue, un couple de jeunes retraités cyclotouristes nous repère nous et nos vélos à la main. Ils nous invitent gentiment à boire un verre. C'est l'occasion de partager nos expériences.




Après cette pause bien sympathique, nous sommes motivés pour éviter la grande route. Nous allons prendre des renseignements au port pour rejoindre Varna, ville plus au nord, par bateau, ce qui nous ferait gagner un peu de temps. Mais malheureusement, cette ligne n'existe plus. Alors, un peu déçus, c'est en vélo que nous nous dirigeons d'abord vers Sunny beach, un énorme centre de vacances en bord de mer. Puis, grâce à la carte papier récupérée le jour d'avant et à notre trace gps, nous trouvons LA route secondaire...qui n'est rien d'autre qu'un chemin de terre et de cailloux dans la montagne ! Rebrousserons-nous chemin jusqu'à la route principale délaissée plus tôt ? Mais revenir en arrière n'est pas chose facile pour un cycliste, surtout quand il s'agit de 15 km. Nous optons donc pour le chemin de montagne !





Ce choix s'avèrera évidemment une très mauvaise idée... Avec une transmission usée, des roues de 700x32 (plus adaptées pour de la route), la situation est bien compromise. Nous passons l'après-midi tantôt à pied tantôt à vélo sur cette piste pour VTT. Le temps se gâte, l'orage au loin s'approche dangereusement. Nous atteignons finalement le petit village de Emona alors que le vent se lève et que les gouttes commencent à tomber.




Un habitant aide Coralie à pousser son vélo dans une montée et nous atterrissons sans trop savoir pourquoi dans le bar du village. Mais c'est à l'hôtel que nous voulions aller ! C'est à ce moment précis que l'orage se déchaîne et que la pluie se déverse. C'en était de peu, nous ne sommes finalement pas si mal dans cet abri. Nous prenons donc un café, le temps de réfléchir à la suite et que la pluie s'arrête. Le beau soleil est vite de retour, comme si de rien n'était. Il est déjà tard, mais il vaut probablement mieux quitter la montagne pour rejoindre la route principale. Nous descendons un peu fatigués les pentes et clac ! Une vis du porte-bagages avant d'Anthony saute...et zut ! Anthony use d'une de ses précieuses astuces scouts : un brelage avec la ficelle, toujours la même, pour refixer le porte-bagage sur le cadre.




C'est reparti ! Pour ne rien arranger, la sacoche avant d'Anthony se fait la malle un peu plus loin. Une partie de la fixation a disparu ! Nous nous efforçons de faire demi-tour toujours empêtrés dans les mêmes cailloux pour espérer la retrouver. Mais un bout de caoutchouc gris au milieu de gravillons gris revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Bredouilles, nous continuons notre route. Il serait temps de nous arrêter pour la nuit. Tiens, Anthony ressent une étrange sensation au démarrage... C'est bien ça, son pneu arrière est à plat ! Loi des séries ? Vite, un lieu de bivouac ! Nous continuons avec un vélo quelque peu estropié qui ne semble pas avoir apprécié ce chemin de montagne. Sur les conseils d'une femme rencontrée plus tôt au village, nous tournons vers la plage, juste avant la route bitumée. Nous faisons notre place, aux côtés d'autres campeurs, pour un repos plus que nécessaire !


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