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Résolution et douche froide ?

  • Photo du rédacteur: EnRouesLibres
    EnRouesLibres
  • 23 juil. 2018
  • 4 min de lecture

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Jour 103 : Lundi 23 Juillet




Mercredi, après une réparation matinale, nous reprenons sans hésitation la route goudronnée en direction de Varna, ville où nous espérons trouver un vélociste capable de remplacer nos transmissions usées et éventuellement de régler nos derniers soucis de porte-bagages. Que nous avançons bien mais que nos oreilles bourdonnent !




Nous faisons halte à Byala où nous cherchons désespérément la forteresse indiquée par les panneaux. Plutôt que de grimper pour surplomber la ville nouvelle, nous descendons mystérieusement une bien longue pente jusqu'aux ruines d'un village antique, loin de notre forteresse imaginée. Tant pis, la visite rentabilise le chemin parcouru et surtout le futur dénivelé à remonter.




Puis nous continuons à filer péniblement sur la route, toujours bercés par le bruit des voitures. Fatigués en fin de journée, nous sommes à l'affût d'un lieu de bivouac. Nous nous faisons renvoyer d'un chemin par un chien rejoint par ses compères puis nous repérons la présence de prostituées. La zone semble bien mal famée. Mieux vaut rejoindre le village indiqué un peu plus loin sur notre GPS. Les kilomètres défilent jusqu'au panneau d'entrée de Varna : déjà ! Mais où est le village où nous aurions pu camper en toute discrétion ? Grande première, nous allons devoir dormir sous la tente en pleine ville ! Nous fiant à l'application Park4night, nous nous dirigeons vers la plage et nous installons dans un bois en nous cachant autant que nous pouvons. Certes, nous ne sommes que peu visibles depuis la route mais nous n'avions pas pensé au ciel : un drone vole au-dessus de notre tête. Nous sommes sans doute démasqués mais faute de mieux, nous restons. Ici, les sardines se plantent aussi facilement dans la terre qu'elles n'en sortent ! Pour remédier au problème, Anthony transforme notre chambre en tente volante, en l'accrochant autour des troncs des arbres alentour. La tête dans les nuages, nous n'avons pas le courage de nous préparer un repas. Nous nous laissons tenter par les frites à emporter du restaurant en bord de plage, sous notre tente, à l'abri de la pluie.


Le lendemain, jeudi, l'objectif Varna est déjà atteint mais nous parcourons quand même une dizaine de kilomètres pour rejoindre le centre-ville ! Nous partons à la recherche d'un magasin de vélo. Porte close à l'adresse signalée par le GPS. Nous en choisissons un deuxième : le vélociste semble bien perdu devant nos diverses réparations à faire. Il nous recommande de nous rendre chez ses collègues, faute de quoi nous ne pourrions pas récupérer nos vélos avant une semaine. C'est qu'il est surchargé de travail, lui ! Alors nous en essayons un troisième. Quel périple, pire que de gravir les montagnes ! Une dame paraissant bien fatiguée nous reçoit : "No service". Ça commence bien ! Nous finissons par comprendre qu'elle est là, a priori à contrecœur, pour aider son fils, de retour dans l'après-midi. Nous pourrons donc revenir. Nous allons nous installer dans l'appartement réservé pour deux nuits. Une petite pause va nous faire du bien. Sur Internet, Anthony repère un atelier s'intéressant au cyclotourisme. Il est pour nous ! Bon choix : nous ne serons pas déçus de leur accueil et leur écoute. Les réparations sont possibles et prévues pour le lendemain, dernier délai.


En attendant, nous nous rendons au Grand Mall, grand centre commercial de la ville, dans l'espoir d'y trouver un nouvel oreiller pour Anthony. Là-bas, nous retrouvons le monde de la (sur-)consommation avec son défilé de boutiques, de restaurants et de jeux. Il y a tout sauf ce que nous cherchons. Nous allons tenter notre chance au Décathlon. Pour nous y rendre, aucune carte d'informations sur les lignes de bus n'existe afin de nous aider. Il suffit de sauter dans le premier bus venu et se renseigner sur son trajet. Le deuxième sera le bon ! Sur le retour, nous nous arrêtons au principal intérêt de la ville : la cathédrale.




Vendredi, nous flânons en ville par sa rue piétonne, jusqu'aux thermes romains en ruine et nous terminons par la plage où nous profitons encore une fois de l'eau de la mer Noire.




En fin d'après-midi, le moment tant attendu arrive : nous récupérons nos vélos qui ont fait peau neuve ! Même le porte-bagages est réparé ! Nous pouvons repartir sereins pour affronter de nouveaux kilomètres jusqu'à la prochaine frontière.


Mais quand la mécanique va, le temps ne va plus ! Samedi, nous commençons à rouler sous nos imperméables. Nous trouvons un abri pour le déjeuner, juste au moment où la pluie se calme. Bien sûr, peu de temps après notre départ, les averses reprennent de plus belle. La pluie est si torrentielle que nous sommes obligés d'arrêter de pédaler. Nous nous abritons juste devant un Aquaparc dont nous n'avons pas besoin pour être arrosés !




Nous profitons de cette pause forcée pour changer le pneu avant d'Anthony, qui semble crevé. Dès que la pluie diminue, nous reprenons nos montures. En chemin, nous rencontrons en sens inverse un baroudeur allemand à vélo avec qui nous échangeons quelques conseils sur la route à venir. Nous reprenons ensuite notre lancée pour rattraper les kilomètres noyés dans les averses. Motivés, nous campons assez tardivement suivant les recommandations de l'allemand.




Dimanche, c'est reparti vers la Roumanie. Une fois n'est pas une coutume, c'est maintenant la tradition, le vélo d'Anthony se casse le rayon ! Par chance, cette fois, la réparation est rapide et facile. Ouf, pas besoin de chercher un quelconque magasin cette fois !


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