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Pas de précipitation ... nous avons bien le temps ...

  • Photo du rédacteur: EnRouesLibres
    EnRouesLibres
  • 31 juil. 2018
  • 3 min de lecture

StartFragment Jour 110 : Mardi 31 Juillet


Lundi, décidés à ne plus se faire avoir par les pluies quotidiennes, nous testons au petit matin une nouvelle technique de fermeture des sacoches. Il ne nous reste plus qu'à attendre la prochaine averse pour approuver son efficacité.




Nous empruntons les petites routes plus calmes, en continuant à traverser des villages loin d'être touristiques mais très typiques. Nous croisons de nouveaux hôtes : les cigognes nichant au-dessus des poteaux électriques. Nous faisons halte à Biertan, village saxon à la belle église fortifiée qui ne se laisse que peu approcher.




En fin de journée, la poche remplie d'eau du puits, nous empruntons le chemin de terre à la sortie du village d'Alma vii. La pluie des jours derniers nous a laissé bien des obstacles : plutôt qu'un chemin, ce sont des flaques de boue que nous devons contourner et enjamber. Nous tenons tête à ce parcours du combattant en espérant le voir devenir plus praticable sous peu. Quand pof...Coralie voit tomber au loin Anthony et son vélo. Elle accourt, l'imaginant déjà se relever du marais couvert de boue. Ouf, il n'en est rien, il n'y avait pas de fossé ! Des fermiers passant par là en tracteur nous déconseillent de continuer.




Nul besoin d'argument supplémentaire après notre mésaventure en Bulgarie, nous rebroussons chemin pour prendre la route, qui allongera notre itinéraire de quelques kilomètres mais qui nous fera gagner un temps fou et des affaires propres ! Nous nous en sortons donc à temps mais non sans perte : le rétroviseur de Coralie a probablement disparu dans les hautes herbes.


Il est déjà tard mais le bitume file vite sous nos pneus. Après Moşna (vous l'aurez deviné, encore doté d'une église fortifiée), nous n'avons que quelques kilomètres à parcourir avant la prochaine ville. Nos yeux inspectent donc les horizons pour trouver urgemment un bout de nature pour la nuit, quand le panneau d'entrée de Mediaş nous souhaite la bienvenue...Que cette ville est grande à l'échelle d'un cycliste en recherche de sommeil ! Où allons-nous dormir ? Alors que nous quittons la ville, nous nous retrouvons face à un mur de pluie : les voitures en face roulent phares et essuie-glace allumés. À peine le temps d'enfiler nos habits de pluie que l'averse, déjà sur nous, s'arrête. Déjà 20 heures... Sûrs de rien, nous nous rendons au bord d'un lac, repéré sur la carte. Même si la discrétion n'est pas de mise ici, nous plantons notre tente au bord de l'eau, avant que la nuit nous oblige à allumer nos lampes torches. Ce soir, pas de réchaud ! Nous mangeons une montagne de feuilletés achetés une heure plus tôt chez notre bon vieux Lidl, qui nous fera toujours craquer !




Mardi, nous partons en direction de Sibiu. Il nous reste peu de kilomètres alors nous avançons motivés. Nous arrivons en ville assez tôt dans l'après-midi, ce qui nous laisse le temps d'y flâner. Bien trop de temps car Sibiu n'est pas si biu...




Certes, la rue principale est animée par les cafés et par un sympathique concert de rue, la cathédrale trône derrière la place centrale mais la ville reste bien fade comparé à ce nous avons apprécié jusque-là en Transylvanie.




Pour nous y échapper, nous devons attendre notre train, devant arriver à 3h38 du matin, ni plus ni moins ! Autant dire que la journée sera longue... Alors le soir, comme nous avons encore du temps devant nous, nous nous accordons un restaurant. Le dîner ne relèvera pas le niveau : un bon verre de vinaigre rouge pour bien commencer suivi d'un plat de ragoût bien trop tiède et dégusté chacun son tour, puisque la serveuse croyait qu'Anthony était seulement venu regarder manger Coralie. Nous finissons la soirée, assis sur un banc, comme deux vagabonds, dévisagés par les passants. Nous échangeons quelques instants avec un prêtre orthodoxe et son épouse, venus s'installer aux côtés des pauvres voyageurs sans domicile. Puis plus les heures passent, plus la population devient étrange. Nous allons alors trouver refuge à la gare en recherche de plus de calme.

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